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Ohanami

1 février 2008

Une chambre

DSC03084  Je vois des petits insectes sur un clavier, auxquelles est attaché un être immobile, au regard figé. Non ! Arrêtez-les! Enlever moi ces petits vers de terre fous qui dansent sur mon clavier, qui continuent à bouger dans ma chambre imprégnée de l'odeur de la solitude et de la vanité où tout est immobile... C'est mes doigts.

Je sens un trou noir, profond mais vide, qui me tire vers dedans, vers moi même.  Arrêtez-le!! Je me recroqueville, je disparais! C'est mon âme.

Les flux de conviction entre la froideur de l'éloignement  qui dévore mon esprit, et la chaleur intense de la nostalgie qui bout en moi me donne  une envie de sentir mon torse transpercé par une épée de samouraï, de créer dans ma poitrine une fissure qui fait couler le volcan. Ce feu en moi qui se nourrit d'oxygène d'un réservoir qui se remplit et se vide, se remplit et se vide, se remplit...

...Et se vide.

C'était mes poumons.

Il est 23h. Je vois un objet par terre, un objet tout blanc ... et une tache rouge. C'est curieux, il n'était pas la, il y a quelques instants.

Enfin… peu importe, puisque tout est devenu immobile.

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29 janvier 2008

Obsession

IMG_01188_sizedk     Et hop! il s'est encore deconnecté sans dire un mot. De toute facon, c'était prévisible. j'attends avec impatience l'imprévisible au point qu'il devient plus prévisible que l’imprévisible. En ces moments de solitude, du chocolat fondant adoucit mon âme desertée et sèche. L’obsession me fige dans des bouts de souvenirs sur lesquels des tas de poussière se sont entassés, et leur donne ainsi un aspect artistique , antique, plus précieux : les veines sortant de ses mains, son cou blanc, le col de sa chemise, un sourir ironique figé , une gaité, une beauté, un lieu sans instant, des gros plans, en noir et blanc. L’obsession me dévore et devient de plus en plus dure, me transforme en une statue de pierre froide entourée d’une légère brume. J’ai peur de refouler dans mon inconscient cette obsession pathologique, cette envie de l’attacher a une chaise dans ma chambre, de le regarder, l’entendre crier, prendre des photos de lui, une infinité de photos de lui, cette peur d’un sadisme qui se cache éventuellement en moi, ou d’un masochisme qui serait la seule explication a la souffrance que je m’impose en se contentant d’un amour sans réciprocité .  C’est une obsession que j’ai peur de refouler donc j’ecris. Les mots realisent des fois, sans qu’on le sache un exorcisme des forces maléfiques qui se cachent en nous. Ce blog est mon exorcisme.

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